L’invitation avait été lancée le 11 janvier dernier, à l’occasion de la cérémonie des vœux. Monsieur le Maire, Fabien THIÉMÉ, avait proposé au Président de la République de venir à Marly, échanger dans le cadre du Grand Débat National.
C’est finalement le Premier magistrat qui se rendra à l’Élysée le 29 mars prochain. Le rendez-vous initial du mardi 26 mars a dû être décalé de quelques jours, en raison de l’agenda diplomatique du chef de l’Etat.
Monsieur le Maire, qui n’a cessé de promouvoir les cahiers de doléances ouverts à Marly dès la mi-décembre, emmènera avec lui les centaines de témoignages enregistrés à ce jour. Par ailleurs, au lendemain de l’annonce de cette invitation à l’Elysée, Monsieur le Maire a saisi par courrier l’ensemble des élus municipaux de Marly, les présidents d’associations, les représentants du monde culturel, sportif, syndical… de l’enseignement, de la maternelle à l’université, des secteurs public et privé, afin de les inviter à lui faire remonter leurs doléances, en prévision de son déplacement à Paris.
« J’ai choisi d’accepter cette invitation à l’Elysée au titre du respect républicain. Mais je n’entends pas laisser mes idées au vestiaire. Je compte bien remettre au Président de la République une copie de ces cahiers de la colère et de l’espoir où tant de Marlysiennes et Marlysiens, d’habitants des villes voisines, voire d’autres régions de France, se sont exprimés au fil des mois. Ainsi que l’ensemble des légitimes revendications qui me seront remontées d’ici là », souligne Fabien THIÉMÉ.
Parmi les souhaits les plus fréquemment exprimés dans les cahiers de doléances, jusqu’à présent : la hausse du SMIC de 200 € soit 1 400 € ; le rétablissement de l’ISF (3,5 milliards d’euros) ; la suppression de l’augmentation de la CSG de 1,7 % ; le prélèvement à la source les bénéfices des multinationales.
Mais aussi : l’augmentation des pensions et retraites avec une indexation sur le coût de la vie (rien en dessous de 1 400 € !) ; la diminution des taxes ; la suppression, notamment, de la TVA sur les produits de première nécessité.
Ou bien encore : une demande renouvelée de plus de respect de l’humain ; le droit pour chacun à la dignité. En matière de santé, le manque de moyens des hôpitaux, des maisons de retraite, etc. sont montrés du doigt.