C'est en appliquant tous les gestes barrières que s'est déroulé la cérémonie de l'hommage à la Résistance ce mercredi 27 mai, au monument du Roleur, en présence de Monsieur le Maire, Jérôme LEMAN, de la première adjointe, Marie-Thérèse HOUREZ, des élus Virginie MELKI-TETTINI, Serge LEKADIR et de Mme Monique DUPONT-PICALAUSA, présidente du comité ANACR de Trith-st-léger.
C'est sous un beau soleil que débuta cette journée nationale de la Résistance, inaugurée par le discours de Mme DUPONT-PICALAUSA, qui résuma le grand combat de la résistance où « des personnes de tous horizons se sont battus pour une France libre et fière de le rester. »
L'adjointe aux fêtes et cérémonie, Mme Virginie MELKI-TETTINI donna ensuite la parole à l'adjoint à la sécurité, M. Serge LEKADIR pour la lecture du message du secrétaire d'Etat des armées, avant de convier le premier magistrat pour son discours.
« Depuis six ans, la Journée nationale de la Résistance est ainsi l'occasion d'une réflexion sur les valeurs de la Résistance comme le courage, la défense de la République, le souci constant de la justice, de la solidarité, de la tolérance et du respect d'autrui.
Des mots qui résonnent particulièrement aujourd’hui, au regard de la crise sanitaire sans précédent que nous traversons depuis plus de deux mois maintenant ; une crise qui a mis le monde entier à l’arrêt des semaines durant, fragilisant l’économie, accentuant les inégalités sociales et faisant émerger des comportements parfois irrationnels.
La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui dans des conditions encore particulières a été créée pour rappeler aux jeunes et aux moins jeunes générations l’engagement des hommes et des femmes qui se sont levés un jour contre l’occupant nazi et contre le régime collaborationniste de Vichy. Des hommes et des femmes qui, parfois, l’ont payé de leur vie.
L’endroit où nous nous trouvons aujourd’hui fut ainsi le théâtre d’un massacre perpétré la veille de la libération de notre Ville par des soldats en déroute : 21 résistants furent fusillés ici même. Nous ne les oublierons pas. »
Alors que la marseillaise retentit, le premier magistrat et la présidente de l'ANACR déposèrent deux gerbes et observèrent une minute de silence avant de remercier les porte-drapeaux et clôturer la cérémonie