Auparavant, les utilisateurs d’EDP (engins de déplacement personnels) non motorisés (trottinettes, skate-board, rollers, ...) étaient assimilés à des piétons par le code de la route. Ils pouvaient donc circuler sur les trottoirs et sur les autres espaces autorisés aux piétons à condition de rester à la vitesse du pas. Aujourd'hui, les règles pour les EDP motorisés seront essentiellement les mêmes que celles applicables aujourd’hui aux cyclistes, avec certaines spécificités.
Règles générales :
• Les utilisateurs d’EDP motorisés doivent adopter un comportement prudent, tant pour leur propre sécurité que celle des autres.
• Il faut avoir au moins 8 ans pour avoir le droit de conduire un EDP motorisé.
• Le transport de passagers est interdit : c’est un engin à usage exclusivement personnel.
• Il est interdit de porter à l'oreille des écouteurs ou tout appareil susceptible d’émettre du son.
Équipements :
• Les utilisateurs de moins de 12 ans doivent obligatoirement porter un casque (comme en vélo).
• De nuit, ou de jour par visibilité insuffisante, et même en agglomération, ils portent un vêtement ou équipement rétro-réfléchissant (par exemple un gilet, un brassard, ...)
• Les EDP motorisés doivent être équipés : de feux avant et arrière, de dispositifs rétro-réfléchissants (catadioptres), de frein, et d’un avertisseur sonore. (à partir du 1er juillet 2020).
• Il est interdit de circuler avec un engin dont la vitesse maximale n’est pas limitée à 25 km/h.
Voies de circulation :
• Les EDP motorisés sont interdits de circuler sur le trottoir. Sur les trottoirs, l’engin doit être conduit à la main sans faire usage du moteur.
• En agglomération, ils ont obligation de circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a. A défaut, ils peuvent circuler sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h.
• Hors agglomération, leur circulation est interdite sur la chaussée, elle est strictement limitée aux voies vertes et aux pistes cyclables.
• Le stationnement sur un trottoir n’est possible que s’ils ne gênent pas la circulation des piétons. La loi mobilités permettra aux maires d’édicter des règles plus précises de leur choix.